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22 avril 2022JEU DE PISTE : LA MÉDIATHÈQUE CACHE UN « RHONY » DE 6 PIEDS SOUS TERRE !
10 juin 2022
Il fut un temps, Faust et Nazu formaient Osmöz. Le temps d’une exposition, ils reforment leur duo et lancent par la même occasion la deuxième édition de 34 Degrés, le festival street art et cultures urbaines qui se tiendra Espace Lionel de Brunélis le samedi 25 juin. Entre surréalisme et exotisme, leurs œuvres sont à découvrir à la Médiathèque et à l’Hôtel de Ville du 2 au 28 juin ou lors du vernissage de l’exposition, le vendredi 3 juin.
Faust, Nazu, comment organise-t-on une exposition en duo ?
Faust : On a d’abord défini un thème, celui de « l’exploration ». Ce dernier nous semblait évident car il fait le pont entre nos univers respectifs et nos anciennes collaborations. Il faut prendre cette exploration au sens strict comme au sens figuré. Il y a d’abord l’idée de nature et de voyage, thématiques très présentes dans nos œuvres. Puis il y a le côté plus spirituel de l’exploration, comme le rêve et la quête de soi. On s’est nous-mêmes aventurés sur des chemins que l’on n’a pas l’habitude d’emprunter en variant les couleurs, les techniques, les formats…
Nazu : On a d’abord pensé aux œuvres, à la manière dont on allait les intégrer dans cette exposition sans être dans la série pure et dure. On a plutôt essayé de trouver une harmonie, une homogénéité pour que les tableaux se parlent entre eux et soient mis en valeur dans les beaux espaces que sont l’Hôtel de Ville et la Médiathèque.
Qu’est-ce qui fait votre différence à chacun ?
Faust : On est très complémentaires en fait ! Disons que je suis probablement plus « carrée » sur le volet technique. Mes œuvres inspirent davantage le calme car elles sont liées à la nature, mon univers de prédilection, duquel je ne dévie pas trop. Nazu est plus dans l’expérimentation, il va mieux soigner les détails.
Nazu : Il est vrai que je passe beaucoup de temps à faire des recherches, des croquis… J’avoue que je suis capable de commencer des toiles et de les laisser reposer un temps avant de les terminer. Je divague plus que Faust, qui est plus instinctive. Une qualité que j’admire chez elle ! C’est pourquoi nous sommes si complémentaires et que le challenge d’une exposition bien cadrée était si intéressant à relever.
Justement, donnez-nous envie de venir divaguer dans votre expo !
Faust : Venez pour vous évader ! Laissez-vous porter, laissez-vous happer par des mondes inconnus qu’on a envie d’explorer. En tant qu’artistes, cette expo nous a ouvert le champ des possibles et une envie de continuer à évoluer vers le muralisme.
Nazu : Venez découvrir des œuvres différentes de celles que vous avez l’habitude de voir. C’est important de sortir de sa zone de confort pour comprendre le monde, pour mieux saisir d’où on vient. C’est l’idée de cette expo et de l’exploration telle que je la conçois. On a utilisé plus de pinceaux que d’aérosols pour aller plus loin dans l’art figuratif, courant qui ne représente pas un vivier énorme d’artistes à Montpellier.