GRÈVE : DES PERTURBATIONS À PRÉVOIR DANS LES ÉCOLES DU 12 AU 17 SEPTEMBRE

Un préavis de grève a été lancé par la coordination syndicale départementale CGT de l’Hérault pour les journées du mercredi 11 septembre, jeudi 12 septembre, vendredi 13 septembre, lundi 16 septembre et mardi 17 septembre 2024 dans le but de s’opposer au protocole d’accord visant à garantir la mise en place d’un service d’accueil minimum dans les écoles et les crèches municipales. Sur cette période, certains services municipaux seront impactés dans les groupes scolaires juvignacois. Le point sur la situation et le détail de l'organisation mise en place dans les écoles concernées ci-dessous.

Suite aux nombreux mouvements de grève conduits en 2022 et 2023, la Ville de Juvignac ouvrait, il y a un an, des négociations avec les organisations syndicales locales afin de déterminer une organisation qui permette de concilier les deux principes constitutionnels que sont l’exercice du droit de grève et le principe de continuité du service public.

Aujourd’hui, la CGT- CSD 34 entend se positionner contre le protocole d’accord construit dans le but de garantir, durant les journées de grève, la continuité dans les services publics prévus par la loi, soit l'accueil des enfants de moins de 3 ans, l'accueil périscolaire et la restauration collective et scolaire.

L’enjeu de ce protocole est simple : il s’agit offrir un service public de qualité en garantissant la mise en place d’un service minimum d’accueil au sein des crèches et écoles de la Ville et ainsi accompagner au mieux les familles juvignacoises, fortement impactées dans leur organisation et leur quotidien, lors de ces mouvements.

Sans porter atteinte au droit de grève, la Ville de Juvignac entend :
faire respecter un préavis de grève de 48h afin d’organiser convenablement, avec le personnel qualifié non gréviste, les conditions d’accueil au sein des crèches municipales, des services périscolaires et de restauration scolaire.
solliciter, par l’intermédiaire des organisations syndicales locales et dans l’éventualité où les forces vives s’avèreraient insuffisantes, les personnels ayant fait part de leur intention de grève pour qu’ils assurent leur service en étant rémunéré et comptabilisé comme gréviste.
en dernier recours, et dans l’éventualité où le nombre de volontaires s’avèrerait insuffisant, la Ville s’autoriserait à procéder à un tirage au sort parmi les grévistes pour désigner les personnels mobilisés.

Le protocole de mise en place du service minimum d’accueil, qui sera présenté au Conseil municipal du mois de décembre pour application à partir du 1er janvier 2025, permettra d’éviter la situation que nous subissons tous aujourd’hui.