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18 août 2021
Juvignacoise d’adoption, Lara Grangeon vient d’arriver au Japon pour participer aux Jeux Olympiques de Tokyo. Elle disputera le 10 kilomètres en eau libre le mercredi 4 août. Entre son entraînement à Font Romeu et son arrivée en terre nippone, on a échangé avec elle.
Lara Grangeon, le sport de haut niveau, particulièrement la natation, vous êtes tombée dedans petite ?
On peut le dire, oui ! J'ai commencé la natation tout bébé : j’allais à la piscine avec ma grande sœur qui pratiquait ce sport. J'en ai bien essayé d'autres (danse, course, triathlon ou tennis), mais c'est dans la natation que je me suis le plus épanouie !
Vous participez à vos troisièmes Jeux Olympiques : les JO pour vous, c’était un rêve ou un objectif ?
Un rêve, qui est devenu réalité en 2012. J'y ai côtoyé une équipe de France formidable, avec des champions exceptionnels, qui ont fait de ce rêve un objectif tous les 4 ans.
Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours de la compétition ?
Nous venons d’arriver au Japon. Afin de se préparer au mieux et sereinement, nous sommes à Hakusan, une ville loin de Tokyo, loin du Covid… Il y a un gros staff autour de nous, je suis très heureuse d'être là, plus motivée et déterminée que jamais.
Vous êtes la seule française qualifiée en eau libre aux JO de Tokyo. Est-ce plutôt une pression ou une chance ?
Ni une pression ni une chance. J'aurais préféré qu'Aurélie Muller se qualifie pour qu'on se prépare ensemble et nous tirer vers le haut. Mais c’est la loi du sport. La pression, elle, reste la même que l’on soit à deux ou toute seule ! On veut toujours donner le meilleur de soi-même.
Pourquoi avoir choisi Font Romeu pour votre entraînement ?
Je connais très bien la ville pour y avoir vécu dix ans, j’ai retrouvé son ambiance familiale et bienveillante. L'altitude est un avantage énorme dans les sports d'endurance. À Font Romeu, on trouve aussi une « thermoroom », une salle qui m’a acclimaté, notamment à l’occasion de séances de courses sur tapis, à la chaleur humide du Japon.
Juvignacoise d’adoption, qu’est-ce qui vous a attiré à Juvignac ?
Philippe Lucas, mon coach, entraînait à la Mosson, à Montpellier. Habiter à Juvignac est apparu comme une évidence en arrivant dans les environs. J'habite vers le quartier des Constellations, très pratique avec son accès au tram. J'ai tout de suite accroché à ma vie juvignacoise !
Crédit photo : Jean-Claude Mouton
Vous pourrez lire la deuxième partie de cette interview dans le P’tit Ju n°16 à paraître en septembre : Lara Grangeon reviendra sur son expérience vécue aux JO de Tokyo.