Comment est venue l’envie de ce film ?
Je ne connaissais pas la vie d’Arnal, seulement son nom et ses personnages. Quand je suis tombé sur une biographie rédigée par Philippe Guillem, c’est devenu une évidence : sa vie et son parcours étaient tellement incroyables qu’il fallait en faire un film ! J’ai eu envie de lui rendre l’hommage qu’il mérite pour donner à son histoire une portée universelle.
Quelles ont été les étapes de votre projet ?
Après avoir convaincu producteur et chaine de télévision de l’intérêt du projet, il a fallu réunir le matériel documentaire pour écrire la colonne vertébrale de la narration : dessins, photos, lettres, archives filmées. Le problème avec Arnal, c’est qu’il existe très peu d’archives filmées. Dès lors pour l’incarner à l’image, donner ce souffle épique et quasi romanesque à cette histoire, j’ai choisi de faire appel à un comédien.
Et ce comédien, c’est Denis Lavant…
C’était une évidence pour moi de proposer ce rôle à Denis Lavant avec qui j’avais déjà travaillé. Je voulais un acteur capable de s’approprier Arnal sans le singer, d’absorber toutes les informations biographiques à notre disposition, d’improviser : je ne voulais pas une reconstitution mais bien une interprétation. Denis, qui n’a pas hésité, était le choix parfait.