GESTION DE L’EAU : UNE NOUVELLE TARIFICATION ÉCO-SOLIDAIRE DÈS 2023
26 janvier 2023PORTRAIT DE JUVIGNACOIS : YANNICK MATEJICEK, EN FORME ET EN UNIFORME
2 février 2023
En 1992, le dessinateur Enki Bilal invente le chessboxing dans l’album Froid Équateur. Une discipline atypique entre boxe et échecs, qui a séduit le Juvignacois Thomas Cazeneuve... sacré deux fois champion du monde !
Une partie d’échecs entrecoupée de combats... On ne serait pas sur un sport aussi fou que difficile ?
Oui, c’est un sport où on laisse des plumes ! Le chessboxing, c’est au maximum 11 rounds de 3 mn, avec 10 mn de pause. Le niveau aux échecs chute forcément après les coups. Mon plus long combat a duré 9 rounds : à la fin, je n’arrivais même plus à me lever tellement j’étais épuisé...
Qui vous a donné envie de pratiquer ce sport ?
Mon père, en trouvant un article sur le sujet. Je jouais déjà aux échecs depuis l’âge de 4 ans et j’ai commencé le kick-boxing à 14 ans. Associer les deux était une évidence ! J’ai envoyé mon CV sportif un peu partout, avant de décrocher mon premier combat à 23 ans, contre un Russe à Berlin.
Jusqu’à devenir le premier champion du monde !
Oui, à Calcutta en 2017. J’ai réitéré l’exploit en 2019, avant de décrocher le titre de vice-champion du monde en 2022.
Comment vous entraînez-vous ?
6j/7, avec mes coachs personnels, Mike et Miguel, à Juvignac et Montpellier. Côté échecs, je suis plusieurs cours par semaine aux côtés du grand maître Emmanuel Bricard. En solo, je travaille la stratégie et la tactique.
Le chessboxing a-t-il de l’avenir ?
Aujourd’hui, on compte 400 licenciés pour une trentaine de clubs en France. Pour la nouvelle génération, ce sera plus facile car le chessboxing va se développer et gagner en expertise. Et je compte bien créer un club à Montpellier d’ici deux ou trois ans !
Intéressé(e) ? Contactez Thomas Cazeneuve :
thomas.cazeneuve93@gmail.com