Que pensez-vous de la place des femmes dans le milieu du street art ?
Il y en a de plus en plus mais malheureusement, comme souvent, elles ne sont pas assez contactées ! Dans les années 80, le milieu du graffiti était très masculin. Aujourd’hui, la nouvelle génération est davantage dans la rue, ça prouve qu’il y a une ouverture. Il y a des artistes extrêmement doués, dans la veine de MadC que j’admire beaucoup. Vous verrez, dans 10 ans, les femmes seront encore plus nombreuses dans le street art.
Parmi vos œuvres, quelle est celle dont vous êtes la plus fière à ce jour ?
Je dirais la cuve de la cave coopérative de Nissan-lez-Ensérune, c’était un vrai challenge ! Sinon la fresque que j’ai réalisée sous le pont de la Seudre en Charente-Maritime, qui vit au rythme des marées, elle est très poétique. J’envisage d’ailleurs de la reprendre cet été.
Selon vous, en France et dans la région, quelles villes se distinguent en matière d’art urbain ?
Sans hésitation, Rennes, comme en témoigne les nombreux appels à projets institutionnels. On peut aussi citer Metz et son festival « Constellations » auquel j’ai participé. On dit que Nantes bouge beaucoup. Dans le coin on peut citer Nîmes et son « Expo de Ouf », ou encore Sète, très active dans le street art.
Rendez-vous
le samedi 26 juin pour l'inauguration des fresques, à l'occasion d’une journée d’animations que l’on espère nombreuses et partagées autour des cultures urbaines (street art, skate, musique, parkour, slackline, etc.).
© Crédits photos : Noon / LineUp